Nostra's Podcast
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Le moment de sa vie...
Jennifer Warnes est une compositrice-interprète américaine qui peut se vanter d’avoir gagné à ce jour pas moins de 2 Grammy Awards grâce à 2 duos qui resteront dans l’histoire : d’abord, en 1983 en duo avec Joe Cocker puis en 1988 en duo cette fois-ci avec Bill Medley.
Elle démarre officiellement sa carrière artistique bien plus tôt à la fin des années 60 et elle aurait même pu la commencer dès l’âge de 7 ans mais c’est son père qui va décliner l’offre de contrat alors qu’elle n’est qu’une enfant.
C’est donc à la fin des années 60 et plus précisément en 1968 qu’elle signe avec le label Parrot Records, label qui lui permet de sortir un premier album nommé « I can remember everything ». Un premier album qui passera quelque peu inaperçu…
C’est la comédie musicale Hair qui va la mettre enfin en lumière en 1969 grâce à l’un des rôles phare qu’elle tient dans la comédie. Rôle phare qui va lui permettre de sortir en premier single l’un des titres du spectacle à savoir « Easy to be hard », single qui va lui permettre de décrocher un joli succès d’estime.
Single qu’on retrouvera sur l’album « See me, feel me, touch me, heal me » qui sortira également en 1969 et qui ne fera guère mieux que son prédécesseur malheureusement en termes de succès dans les Charts. Idem pour l’album « Jennifer » qui sortira trois ans plus tard en 1972…
Il va lui falloir attendre encore 4 ans et l’année 1976 pour remonter enfin à la surface grâce à la sortie de l’album « Jennifer Warnes », album qui ne pas pas passer inaperçu cette fois-ci. L’album est un véritable succès planétaire et lance enfin la carrière de la chanteuse pour de bon sur la scène internationale. Notamment grâce à l’énormissime titre « Right time of the night » suivi de peu d’un autre titre à succès qu’est « I’m dreaming ».
Une montée en puissance confirmée 3 ans plus tard en 1979 avec le titre « It goes like it goes », titre présent sur la BO du film Norma Rae, titre qui décrochera un Academy Award, rien que ça !
Une année 1979 où tout lui réussit avec la sortie d’un nouvel album à succès « Shot trough the heart », album dont le single phare sera « I know a heartache when I see one ».
Nouvelle BO à succès deux ans plus tard en 1981 cette fois-ci avec le titre « One more hour » qu’on retrouvera sur la BO du film Ragtime et qui lui vaudra une deuxième nomination pour un Academy award.
Des BO qui lui portent vraiment chance puisque qu’elle passe en mode duo en 1982 sur la BO du film An Officer and a gentleman et quel duo ! L’association avec Joe Cocker sur le titre « Up where we belong » va faire un véritable malheur, va leur permettre de remporter un Academy Award, un Golden Globe et un Grammy Award, une véritable prouesse. Titre qui reste à ce jour l’un des duos parmi les plus marquants de la décennie.
On la retrouve une nouvelle fois sur une BO en 1983 cette fois-ci du film Twilight Zone avec le titre « Nights are forever ».Titre qui ne connaitra pas vraiment le même niveau de succès que « Up where we belong ». Idem pour le duo avec Chris Thompson et le titre « All the right moves » sur la BO du film du même nom.
Son duo deux ans plus tard en 1985 avec B.J. Thomas sur le titre « As long as we got each other » connaitra, lui, un sort nettement plus favorable. Titre qui servira pour le générique du show TV Growing Pains.
On la retrouve en 1987 sur deux titres de Leonard Cohen à savoir « Ain’t no cure for love » et « First we take Manhattan », deux titres à succès qui entame une année 1987 qui va se révéler exceptionnelle pour la chanteuse tout comme le fut l’année 1982.
En effet, son duo avec Bill Medley sur le titre « (I’ve had) The time of my life » va connaitre le même niveau de succès incroyable que celui rencontré par le duo avec Joe Cocker et ce autant dans les Charts qu’au niveau récompenses. Il faut dire qu’il fera partie de la BO d’un petit film nommé…Dirty